Lamport Hall
Lamport, Royaume-Uni
www.lamporthall.co.uk
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Lamport Hall, vue sur la façade de John Webb © Lamport Hall Preservation Trust Ltd.
Les auteurs des textes sont signalés en début de chaque partie.
Tous les textes ont été traduits de l’anglais et adaptés par Thomas Ménard.
Ce contenu a été réalisé grâce au soutien des Historic Houses.
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Lamport Hall
Texte : Eleanor Carter, Head of Revenue Development, Lamport Hall Preservation Trust
Développé à partir d’une première demeure de style Tudor, Lamport Hall a été remodelé au fil des siècles par les architectes Francis Smith of Warwick (1672-1738) et William Burn (1789-1870), mais est surtout connu pour la façade classique de John Webb (1611-1672).
Ses beaux salons, notamment la High Room de 1655 et la bibliothèque du XVIIIe siècle, sont remplis d’une remarquable collection de meubles, de livres, de porcelaines et de tableaux, réunis par la famille Isham. La plupart ont été acquis dans les années 1670, à l’occasion du Grand Tour du troisième baronnet (1656/57-1681) à travers l’Europe. Le premier étage de la demeure a récemment fait l’objet d’une très longue campagne de restauration, qui a permis la présentation au public de meubles et de tableaux supplémentaires.
Du fait des ravages occasionnés par les deux guerres mondiales et la dépression économique, le XXe siècle n’a pas été tendre pour les demeures britanniques. Tout au long du siècle dernier, Lamport Hall a été tour à tour une maison de famille, bientôt divisée en appartements, un rendez-vous de chasse, un country club, le siège du Bureau des archives du Northamptonshire (Northamptonshire Records Office), un camp militaire pour les armées britanniques et tchèques et un camp de prisonniers de guerre italiens. Par ailleurs, à partir des années 1970, une grande partie de la maison fut inutilisée du fait de la propagation de la mérule, liée à un manque d’entretien criant.
Malgré tout, la famille Isham a vécu à Lamport pendant plus de 400 ans, jusqu’à la mort de sir Gyles Isham, douzième baronnet, en 1976. Par son testament, il légua la maison, avec son contenu et l’ensemble du domaine, au Lamport Hall Preservation Trust. Il créa cette fondation pour qu’elle mène à bien un vaste programme de restauration de la demeure, de ses alentours et du domaine, afin d’assurer la survie de Lamport et d’en faire un lieu de culture et d’éducation au bénéfice des visiteurs. Le Lamport Hall Preservation Trust est une organisation philanthropique, constituée pour l’intérêt général et dirigée par un conseil d’administration.

Lamport Hall et la rocaille de sir Charles Isham © Lamport Hall Preservation Trust Ltd.

Lamport Hall, un coin du grand salon © Lamport Hall Preservation Trust Ltd / Matt Clayton.
Une paire de cabinets napolitains

Paire de cabinets napolitains sur pieds
2,1 m x 2,06 m x 0,52 m, bois ébonisé, verre églomisé, écaille de tortue, laiton doré,
acquis par sir Thomas Isham (1656-1681) en 1677 © Lamport Hall Preservation Trust Ltd.
Texte : Conny Bailey, docteur en histoire de l’art
Les deux grands cabinets napolitains, achetés par sir Thomas Isham pendant son séjour à Naples en 1677, sont parfaitement représentatifs d’une forme d’artisanat propre à cette région. En effet, l’utilisation de panneaux de verre peints à l’envers est une technique décorative très appréciée par les ateliers d’ébénisterie napolitains. Qui plus est, par leur dimension impressionnante, les cabinets de Lamport Hall occupent une place à part dans l’histoire de ce type de mobilier.
La façade monumentale des cabinets présente deux séries de huit tiroirs, placées de manière symétrique de part et d’autre d’un édicule central. Celui-ci est doté d’une « porte secrète » et repose sur un tiroir moins profond. Lorsqu’elle est ouverte, la porte secrète révèle la présence de neufs tiroirs supplémentaires. L’édicule est constitué de deux paires de colonnes torsadées en écailles de tortue, dotées de bases et de chapiteaux en bronze doré. Chaque paire supporte un entablement et un fronton surmonté de figures, également en bronze doré. La chaleur rougeoyante de l’écaille de tortue, soulignée par l’utilisation de feuilles d’or et la présence de serrures ouvragées, de figurines et de fleurons en bronze doré, produit un contraste chatoyant avec l’opacité des scènes peintes sur verre et le bois ébonisé.
Quarante-neuf panneaux de peinture sous verre ornent chacun des deux cabinets. La peinture sur verre inversé (ou peinture sous verre) est une technique où la couleur est appliquée à l’arrière d’une plaque de verre, mais pour être vue par l’avant. Cela implique que l’artiste doit commencer par les éléments de détails mis en avant, pour ensuite progresser vers l’arrière-plan, dans un processus créatif strictement inverse de celui habituellement utilisé. Cette technique, connue depuis l’Antiquité, est utilisée pour orner des objets précieux (verrerie, boîtes, bijoux, meubles, tableaux). Initialement, il s’agissait de laque recouverte de feuille d’or, procédé destiné à imiter l’émail. Au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, on prit l’habitude d’utiliser de fines couches de peinture sur un support noirci au charbon, pour donner au dessin un aspect plus abouti et mieux visible. En ce qui concerne les cabinets de Lamport Hall, les panneaux de verre sont peints alla prima avec des pigments opaques, semi-transparents et transparents. Cette technique (appelée « wet-on-wet » en anglais) consiste à appliquer des couches de peinture les unes sur les autres, sans attendre qu’elles ne soient sèches.
Les panneaux des tiroirs représentent des scènes de la mythologie classique, notamment des bacchanales, tandis que les panneaux latéraux montrent des souverains légendaires et les médaillons de la corniche des représentations d’empereurs romains. Cette mise en avant visuelle de figures positives de l’histoire et de la mythologie correspond à une sorte de codification des valeurs traditionnelles, associées aux notions de bon gouvernement et de conduite sociale idéale. Les scènes de la frise supérieure, des panneaux des tiroirs et de la section centrale présentent une série de thèmes tirés de la littérature, de la mythologie classique et de l’imagerie des bacchanales, replacés dans un décor rappelant l’Arcadie. Le mythe de l’Arcadie a longtemps été un thème privilégié dans les arts visuels et la littérature. Inspirée par les écrits de Virgile, la littérature médiévale européenne a adopté l’Arcadie comme un symbole de la simplicité pastorale. À la Renaissance, période qui remet à l’honneur l’Antiquité classique, l’Arcadie est imaginée comme un lieu idyllique et paradisiaque, où la vie se déroule en harmonie avec la nature, vertueuse et intacte, protégée de la civilisation. Lorsque, comme ici, ces scènes sont combinées avec la représentation des empereurs et des héros, le programme iconographique donne à voir l’image d’une vie vertueuse et exemplaire. Les « honnêtes gens » de l’époque auraient immédiatement compris que le décor des cabinets renvoyait à la conduite honorable de leur propriétaire, à son éducation soignée et à sa bonne réputation, autant de critères moraux qui permettaient d’évaluer les individus.
Il est intéressant de noter que les scènes peintes révèlent l’utilisation des premières techniques de production en série. En plusieurs endroits, le même modèle a pu être utilisé : le même soldat apparaît deux fois, mais avec des couleurs différentes, sur les panneaux latéraux d’un des cabinets ; une même image de Cérès, déesse de l’agriculture et de la fertilité, est utilisée à la fois sur un tiroir extérieur et un tiroir secret, mais peinte par deux artistes différents. De la même manière, un certain nombre de groupes ont été copiés d’après des œuvres d’artistes bien connus, comme Nicolas Poussin, Annibale Carraci ou Iacopo Bassano. La duplication et l’usage de modèles tirés d’œuvres existantes montrent que la forte demande du marché obligeaient les ateliers à accélérer la fabrication, peut-être au détriment de l’aspect purement artistique.
Les supports créés sur mesure, assez inhabituels pour ce type de meuble, sont nettement postérieurs aux cabinets. Chacun est orné de moulures dorées sur le corps et sur les pieds. Ils présentent trois panneaux de verre peints à l’envers, avec un décor végétal noir et or, qui contraste avec un arrière-plan vert, créé en appliquant une couche de laque jaune sur un fond bleu. La présence de feuillages en forme de « C » et la juxtaposition de laque et de pigments laissent supposer que ces supports datent du milieu du XVIIIe siècle.
Sur les deux côtés de chaque cabinet sont disposés des portraits gravés de sir Thomas Isham, copies d’un portrait de David Loggan datant de 1676. Trois sont des impressions sur papier, tandis que le quatrième est inversé et découpé dans une surface métallique. Ce dernier est sans doute la plaque gravée qui a permis d’imprimer les trois autres. Une note au crayon sur l’un des portraits permet de dater de 1870 leur mise en place sur les cabinets.
D’après la copie de la facture présentée dans la « Cabinet Room », les cabinets auraient coûté la somme de 250 ducats, auxquels il fallut ajouter la somme de 23 ducats 1 tari et 15 grani pour l’emballage et le transport jusqu’au port. En effet, Thomas Isham passa commande des cabinets pendant son séjour, mais il n’attendit pas leur exécution. C’est à George Davies, le consul anglais à Naples, que revint le soin de prendre possession des objets achevés, de vérifier leur qualité et d’organiser le règlement et l’acheminement en Angleterre. Les archives du Northamptonshire conservent d’ailleurs une lettre où Davies confirme à Thomas Isham les modalités du transport et du paiement, ainsi que plusieurs lettres personnelles où transparaît l’inquiétude d’Isham quant à l’arrivée de ses si précieux cabinets. La date de l’embarquement est inconnue, mais des lettres envoyées par sir Thomas en août et septembre 1677 prouvent qu’il est toujours dans l’attente de leur arrivée. Les cabinets sont finalement livrés à Lamport Hall le 18 novembre 1677. Mais il faudra encore attendre deux années avant que Thomas Isham ne rentre à la maison et profite de ses souvenirs de son Grand Tour.
La Chasse au cerf, de Joan Carlile

The Stag Hunt © Lamport Hall Preservation Trust Ltd.
Texte : Jane Eade, Cultural Heritage Curator, The National Trust
Connu sous le nom de « La Chasse au cerf » (Stag Hunt), un des trésors de Lamport Hall est un petite peinture sur bois accrochée sur les cimaises de la Oak Room. Il s’agit d’un exemple assez ancien de conversation piece [NDLR : catégorie de scène de genre typique de l’histoire de l’art anglais, parfois traduit pas « tableau de conversation »], dû au pinceau de Joan Carlile (vers 1606-1679), une des premières femmes britanniques à avoir une carrière de peintre professionnelle.
La présence de ce tableau à Lamport Hall a conduit le douzième baronnet, sir Gyles Isham (1903-1976), et l’historienne Margaret Toynbee (1899-1987) à effectuer des recherches approfondies sur cette artiste alors peu connue. En 1954, ils ont publié le premier article académique sur Joan Carlile, qu’ils ont par la suite complété et qui reste l’une des références pour les historiens jusqu’à aujourd’hui.
Gyles Isham a également édité la correspondance de sir Justinian Isham avec l’évêque Brian Duppa, chapelain et conseiller de Charles Ier. Ces lettres donnent des informations de première main sur la vie de l’artiste.
Joan Carlile est née à Londres vers 1606. Elle est la fille de Mary et William Palmer, Gardien du parc royal de Saint-James et du Spring Garden (NDLR : Keeper of the Royal Park, une charge purement honorifique). Même s’il n’y a pas de traces écrites, il se peut que le talent précoce de Carlile ait été encouragé par son oncle, Edward Palmer, un érudit passionné de peinture qui vivait lui-aussi à Londres. La première référence documentée à son activité artistique date de l’époque où elle était âgée d’une trentaine d’années, mais cela faisait sans doute longtemps qu’elle s’adonnait à la peinture.
En 1625, elle épouse Lodowick Carlile, un poète et dramaturge de l’entourage du roi Charles Ier. Au bout de quelques années, il obtint la charge de « Groom of the Privy Chamber », tant celle du roi que celle de la reine. Il était particulièrement proche de la reine Henriette Marie, qui soutenait ses activités théâtrales.
Joan Carlile a continué à peindre tout au long de la Guerre civile [1642-1651] et de l’Interrègne [entre l’exécution de Charles Ier en 1649 et la restauration de Charles II en 1660]. Alors qu’elle avait une cinquantaine d’années, elle apparait en première place d’une liste de femmes artistes dressée par l’historien royaliste William Sanderson, dans son livre sur la peinture Graphice: the Use of the Pen and Pencil (1658) : « And in Oyl Colours we have a virtuous example in that worthy Artiste Mrs. Carlile: and of others Mr[s] Beale, Mrs. Brooman, and to [sic] Mrs. Weimes ».
On pense que « La Chasse au cerf » représente l’artiste elle-même, avec sa famille, sur la gauche, tandis que sir Justinian Isham de Lamport (1611-1675), futur deuxième baronnet, se tient sur la droite avec un groupe de dames.
La scène se déroule dans le parc de Richmond, transformé en réserve de chasse par Charles Ier en 1637. Le roi désigna Lodowick Carlile pour être l’un des deux Gardiens et le couple s’installa dans un pavillon tout proche, à Petersham, avec ses deux enfants survivants, Penelope et James, représentés sur le tableau. Isham, érudit royaliste, séjourna chez les Carlile à Petersham dans les années 1649-1650. Il se peut que le tableau soit un cadeau de l’artiste en souvenir de cette visite. Il se trouve au milieu d’un groupe formé de dames et d’un jeune homme. La femme du premier plan est assise et porte un vêtement aux lacets légèrement dénoués. Cela suggère peut-être qu’elle est enceinte. S’il s’agit de la première épouse d’Isham, Jane Garrard, le portrait a peut-être été peint dès l’été 1638, puisque Jane est morte en couches au mois de mars de l’année suivante. Le personnage pourrait également être sa seconde femme, Vere Leigh, épousée en 1653 et morte en 1704.
Les fleurs offertes à cette dame font écho à un portrait peint par Ferrit van Honthorst : George Villiers, 1st Duke of Buckingham (1592-1628) with his Family [tableau aujourd’hui conservé dans les Collections royales britanniques et visible ici]. Carlile connaissait sans doute ce tableau, bien souvent copié. Honthorst représente Mary Villiers offrant des fleurs à sa mère enceinte, fleurs dont son petit frère tente de s’emparer. À l’époque du tableau de Carlile, Mary Villiers était duchesse de Richmond et de Lennox. Il n’est donc pas impossible que le geste du tableau soit une forme d’hommage à la duchesse. D’ailleurs, son mari Lodowick dédicaça à « The Illustrous Princess, Mary Dutchess of Richmond and Lenox » sa pièce de 1638, The Passionate Lovers, représentée dans des décors conçus par Inigo Jones. Le prologue, particulièrement approprié, évoquait le goût de Lodowick pour la chasse : « Most here knows / This author hunts and hawks and feeds his Deer, / Not some, but most fair days throughout the yeer ». Il semble que Joan Carlile possédait un portrait de la duchesse dans son atelier.
La scène se déroule sans doute au mois d’août, moment privilégié pour la chasse au cerf. C’est sans doute Lodowick qui a tué l’animal : il porte la livrée rouge des chasses royales [et on voit une arbalète et des flèches à ses pieds]. Lui et Isham pointent du doigt la dépouille. Ils sont les seuls à regarder dans notre direction, comme s’ils étaient les acteurs principaux d’une pièce de théâtre. Mais ils désignent le cerf, qui se trouve au centre. Le choix de Carlile de placer la carcasse de l’animal au centre de la scène peut être lu comme une métaphore de la passion du roi pour la chasse, sport par excellence à l’époque des Stuarts. On peut aussi faire une comparaison avec une scène de théâtre. Du fait de la relation étroite entre l’art théâtral et le pouvoir politique, le roi a toujours été au centre des productions de la Cour, tant physiquement que symboliquement. L’arrangement du tableau peut aussi faire penser aux mises en scène d’Inigo Jones.
« La Chasse au cerf » illustre justement un thème récurrent dans l’œuvre de Carlile : son intérêt pour la mise en scène de ses tableaux. Dans son nouvel atelier de Covent Garden, où elle s’installa en 1653, elle peignit plusieurs portraits grandeur nature d’après sir Anthony van Dyck (1599-1641), qui l’influença énormément. Ils représentaient tous des femmes vêtues de satin blanc orné de dentelle, positionnées devant un paysage très détaillé. En incorporant des éléments tirés de son imagination et de ses souvenirs à des lieux peints d’après nature, elle offre sa propre interprétation de l’art typiquement néerlandais de la peinture de paysage.
« La Chasse au cerf » témoigne également de la capacité de Carlile à peindre sur une petite échelle, capacité récemment confirmée par la découverte d’une magnifique peinture à l’huile sur cuivre représentant une femme inconnue.
Le premier nain de jardin en Angleterre

The Lamport Gnome © John Robertson, 2022.
Texte : Eleanor Carter, Head of Revenue Development, Lamport Hall Preservation Trust
Sir Charles Isham, dixième baronnet, était un excentrique de l’époque victorienne, célèbre pour avoir introduit les nains de jardin en Grande-Bretagne. À l’occasion d’un voyage à Nuremberg, il découvrit de petites figurines de céramiques que les mineurs utilisaient comme porte-bonheur. Il les trouva particulièrement charmants et en rapporta quelques-uns à Lamport Hall.
Ils furent d’abord utiliser comme « marque-places » sur la table de la salle à manger, quand les Isham recevaient. Mais Emily, l’épouse de sir Charles, ne les appréciait franchement pas et ils furent donc relégués dans le jardin. Sir Charles commença alors à leur créer un véritable petit monde, avec une vaste rocaille et un petit jardin alpin, agrémenté d’arbres miniatures et de galeries de mines adaptées à leur taille. Il croyait profondément qu’ils prenaient vie une fois la nuit tombée et il fit même déplacer sa chambre pour pouvoir garder un œil sur son petit monde.
Sir Charles s’occupait personnellement de sa rocaille et il arriva qu’un visiteur lui donne un petit pourboire, le prenant pour un jardinier. Il fit encadrer la pièce, avec une petite note disant que c’était le seul argent qu’il avait vraiment mérité. D’après les rumeurs familiales, il semble que, juste après sa mort, deux de ses filles tirèrent sur les nains avec des carabines, tellement elles les avaient en horreur. Mais un des nains tomba dans un trou et on le redécouvrit au XXe siècle. Il existe encore et est toujours exposé à Lamport Hall. Il a vécu des moments excitants, puisqu’il a participé à une convention de nains de jardins en Nouvelle-Zélande, est apparu au Chelsea Flower Show et a même fait l’objet d’un reportage dans l’émission CountryFile sur la BBC.
Charles Isham pensait sans doute que sa rocaille ne lui survivrait pas. Que penserait-il s’il savait que des bus entiers font encore le voyage à Lamport pour voir son œuvre ?
Le site internet de Lamport Hall propose une passionnante visite virtuelle de la demeure, au tarif de 1 livre sterling. En plus de la promenade à 360° dans une quinzaine de pièces de Lamport Hall, la visite virtuelle propose des dizaines de courtes notices sur des œuvres d’art, des éléments de décors et des objets du quotidien, mais aussi des saynètes, avec des acteurs en costume, qui permettent de découvrir l’histoire de Lamport Hall et quelques-uns des membres de la famille Isham.
https://www.lamporthall.co.uk/
