TRÉSORS DE DEMEURES # 05

🇫🇷 🇬🇧

Façade d’entrée de Camden Place © Chislehurst Golf Club

Textes : Angela Hatton, Camden Place House and Heritage Committee.
Traduction et adaptation : Thomas Ménard

Façade arrière de Camden Place © Chislehurst Golf Club

Vestibule d’entrée de Camden Place © Chislehurst Golf Club

Salon ovale de Camden Place © Chislehurst Golf Club

Folie de James « Athenian » Stuart dans le parc de Camden Place © Chislehurst Golf Club

Note : 5 sur 5.

Le buste de l’impératrice Eugénie

Buste de l’impératrice Eugénie à Camden Place © Chislehurst Golf Club

Le buste de l’impératrice est présenté au pied du magnifique escalier de Camden Place. Il est l’œuvre de Samuel Adam-Salomon (9 janvier 1818 – 28 avril 1881). L’impératrice était sans doute l’une des femmes les plus puissantes d’Europe. Même sa chère amie, la reine Victoria, devait s’entendre avec son Parlement. Après la naissance de son fils unique, le Prince impérial, elle fut nommée régente à chaque fois que Napoléon était absent. Ainsi, après la défaite infligée par les armées de Bismarck à Sedan, c’est Eugénie qui supervisa les négociations. Eugénie de Montijo était née dans une famille noble espagnole. Cette fougueuse rousse, d’une grande beauté, était une fervente catholique et dotée d’une profonde intelligence. Partisane des droits des femmes, elle était activement impliquée dans les mesures sociales destinées à moderniser la France du Second Empire. L’extravagance de la Cour était souvent critiquée, mais elle fut l’un des éléments qui permirent à la France et à la mode française de gagner en réputation et de rayonner davantage.

Détail du grand escalier de Camden Place, avec le buste de l’impératrice. © Chislehurst Golf Club

Note : 5 sur 5.

Les boiseries de la salle à manger

L’ancienne salle à manger de Camden Place et ses boiseries © Chislehurst Golf Club

Note : 5 sur 5.

Le monument du Prince impérial

Le monument du Prince impérial, Prince Imperial Road, Chislehurst
© Thomas Ménard, cette photographie et les suivantes

« Alors que la mémoire du troisième Napoléon est implicitement présente dans les splendides boulevards et avenue du Paris d’aujourd’hui, ainsi que dans l’architecture de la majeure partie de la ville, ce n’est qu’une modeste route secondaire, dans une banlieue arborée de Londres, qui commémore le jeune homme qui aurait devenir le quatrième ». John Bierman, Napoleon III and his Carnival Empire.
Deux monuments en mémoire du Prince impérial ont été érigés à Chislehurst. Le « Prince Imperial monument », sur le terrain qui fait face à Camden Place, a été dressé en 1818, d’après un projet d’Edward Ribson. Il s’agit d’une immense croix celtique sur laquelle sont inscrits : d’un côté « Napoléon Eugène Louis Jean Joseph, Prince impérial, tué au Zululand le 1er juin 1879 » [Napoleon Eugène Louis Jean Joseph Prince Imperial killed in Zululand 1st June 1879] et de l’autre un extrait de son testament et de ses dernières volontés : « Je mourrai avec un sentiment de profonde gratitude envers Sa Majesté la reine d’Angleterre et l’ensemble de la famille royale, et envers le pays qui m’a accordé sa cordiale hospitalité pendant huit ans [‘I shall die with a sentiment of profound gratitude to Her Majesty the Queen of England and all the Royal Family, and for the country where I have received for eight years such cordial hospitality‘], ainsi que « En mémoire du Prince impérial et dans la douleur de sa mort, cette croix a été élevée par les habitants de Chislehurst en 1880 » [‘In memory of the Prince Imperial and in sorrow at his death, this cross is erected by the dwellers of Chislehurst 1880’]. Ce mémorial a été financé par une souscription publique.
Le second monument se trouve dans l’église catholique Sainte-Marie, sur Crown Lane. C’est une effigie du prince en uniforme militaire, ornée des violettes et des abeilles dorées des Bonaparte.

Note : 5 sur 5.