Les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe
Entretien avec Stefano Dominioni
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L’abbaye de Neumünster, au Luxembourg.
Siège du Secrétariat Exécutif de l’Accord Partiel Élargi sur les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe et de l’Institut Européen des Itinéraires Culturels. © Only Fabrizio/Shutterstock
Quel est le point commun entre les célébrations pascales, les pharmacies historiques, Niccolò Paganini, Léonard de Vinci et Pietro Querini ? Il s’agit de cinq projets candidats, pour l’année 2024, à la certification comme « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe« . Dans le précédent entretien, nous avions évoqué l’un d’eux, le Réseau Art Nouveau Network. Nous avons pensé qu’il pourrait être intéressant de vous en dire plus sur ce programme européen. C’est aussi l’occasion d’évoquer une organisation internationale bien moins connue que l’Union européen, et pourtant plus large et plus ancienne que celle-ci : le Conseil de l’Europe. Pour nous éclairer sur cette dimension culturelle de l’Europe, nous avons interrogé Stefano Dominioni, Secrétaire Exécutif de l’Accord Partiel Élargi sur les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe et directeur de l’Institut Européen des Itinéraires Culturels.
Propos recueillis par Thomas Ménard.
Pourriez-vous d’abord nous dire qu’elles sont les prérogatives du Conseil de l’Europe dans les domaines de la culture et du patrimoine ?
Bien sûr. Le Conseil de l’Europe accorde une importance primordiale à la culture et au patrimoine culturel, et les considère comme composantes essentielles à l’accomplissement de ses missions, qui sont de promouvoir les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit. Dans ce cadre, l’organisation vise à renforcer la transparence, l’accessibilité et la participation commune au sein de la gouvernance et des politiques culturelle. En ce qui concerne le patrimoine culturel, les objectifs du Conseil de l’Europe visent à promouvoir la diversité et le dialogue au travers de l’accès au patrimoine, qui est un support essentiel d’identité et de mémoire collective. Pour atteindre ces objectifs, la branche Culture et Patrimoine culturel au sein de la Direction Générale de la Démocratie et de la Dignité Humaine a mis en œuvre plusieurs initiatives telles que le plan d’action de la Convention de Faro et le réseau du patrimoine HEREIN. Dans cette même perspective, le Conseil de l’Europe travaille à promouvoir la préservation et la valorisation du paysage européen, conformément aux principes énoncés dans la Convention du Conseil de l’Europe sur le paysage et les dispositions de la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel du continent. En outre, le Conseil de l’Europe organise annuellement les Journées Européennes du patrimoine en tandem avec la Commission Européenne, ainsi que le programme des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe. Ce dernier, lancé en 1987, vise à démontrer, à travers l’itinérance dans l’espace et dans le temps, que le patrimoine des différents pays d’Europe contribue au patrimoine culturel commun.
Vous êtes Secrétaire Exécutif de l’Accord Partiel Élargi sur les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe. De quoi s’agit-il ?
L’Accord Partiel Élargi sur les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe (APE) a été mis en place en 2010 pour renforcer le potentiel des Itinéraires culturels certifiés, en encourageant la coopération culturelle, le développement durable territorial et la cohésion sociale en Europe. Ouvert aux États membres et non membres du Conseil de l’Europe, l’APE vise essentiellement à favoriser une coopération plus étroite entre les pays ayant un intérêt particulier pour le développement des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe, au travers de ses deux entités statutaires. Le Conseil de direction de l’APE, composé de représentants de ministères des États membres (Culture et/ou Tourisme), attribue la certification « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe ». Le Comité Statutaire de l’APE, composé de représentants des ministères des Affaires étrangères adopte le budget annuel de l’APE. En tant qu’entités politiques du programme, les organes statutaires de l’APE sont responsables de la prise de décisions relatives à l’orientation et aux stratégies du programme, de la mise en œuvre des directives politiques du Conseil de l’Europe et de favoriser les échanges entre les différents Itinéraires ainsi qu’avec les autres parties prenantes. En tant que Secrétaire Exécutif de l’APE, j’ai eu le plaisir de voir le programme se développer au fil des années. De 14 États membres fondateurs, l’APE compte aujourd’hui 40 États membres et deux pays ont le statut d’Observateur.
Concrètement (ou techniquement), qu’est-ce qu’un Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe ?
À ce jour, le programme compte 47 Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe certifiés, traversant le continent et mettant en valeur le riche patrimoine culturel européen. Concrètement, ces Itinéraires labellisés « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe » sont une succession de réseaux locaux qui travaillent ensemble de façon transfrontalière, promouvant ainsi ce patrimoine en traversant au moins trois pays du continent. Ces Itinéraires culturels sont pris en charge par un ou plusieurs réseaux indépendants et structurés avec des systèmes de gouvernance démocratiques, tels que des associations ou fédérations d’associations, et doivent donner lieu à des projets de coopération multilatérale à long terme. En valorisant tous les aspects du patrimoine commun, aussi bien matériel qu’immatériel, ils déploient les valeurs fondamentales du Conseil de l’Europe : droits de l’homme, démocratie, diversité et identité culturelle, favorisant ainsi l’enrichissement mutuel au travers du temps et de l’espace. Les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe peuvent prendre la forme d’anciens chemins historiques (anciennes routes romaines, chemins de pèlerinages, chemins de randonnées, tracés historiques tel le Rideau de Fer), ou se composer d’archipels de lieux liés entre eux thématiquement.
Quels sont les critères à respecter pour devenir un Itinéraire culturel et comment se passe la certification ?
Le Conseil de direction de l’APE octroie la mention « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe », conformément à la résolution CM/Res(2023)2 du Comité des Ministres sur les règles d’octroi de la mention. Afin d’obtenir cette mention, un réseau candidat doit respecter plusieurs critères fondamentaux. Tout d’abord, il doit s’organiser autour d’un thème représentatif des valeurs européennes et être commun à au moins trois pays d’Europe. En parallèle, il doit mettre en valeur la mémoire, l’histoire et le patrimoine européens, tout en contribuant à l’interprétation de la diversité actuelle du continent. L’itinéraire doit aussi faire l’objet d’une recherche scientifique transnationale et pluridisciplinaire. Il doit également démontrer un engagement en faveur des échanges culturels et éducatifs pour les jeunes, et développer des projets exemplaires et innovants dans le domaine du tourisme culturel et du développement culturel durable. Enfin le réseau doit développer divers produits et services touristiques. Ces critères assurent que les Itinéraires culturels certifiés par le Conseil de l’Europe soient de la plus haute qualité. Bien sûr, nous mettons tout en œuvre afin d’aider les Itinéraires culturels candidats à satisfaire ces critères, c’est pourquoi l’Institut Européen des Itinéraires Culturels (IEIC), l’agence technique du programme où siège le Secrétariat du programme, guide, assiste et forme les Itinéraires culturels candidats tout au long du processus de certification.
La certification se fait par cycle annuels, qui ouvrent au mois de mars de chaque année, lors du lancement de l’appel à candidature. La date limite pour le dépôt de candidature est le 31 juillet, afin que, durant le mois d’août, les dossiers déposés soient analysés, et que des experts indépendants chargés de préparer des rapports d’évaluations soient sélectionnés et contactés par le Secrétariat. Dès le mois de septembre, les experts sélectionnés analysent les données soumises par le réseau concerné et se rendent sur place, afin de remettre au Secrétariat un rapport analytique au mois de décembre. Ces rapports d’évaluations sont ensuite analysés par le Conseil de direction qui se réunit pour décider de l’attribution de la certification au mois de mai chaque année. Une fois certifiés, les Itinéraires font l’objet d’une évaluation régulière quinquennale, afin d’assurer que les critères d’éligibilités définis par le Conseil de l’Europe soient maintenus au fil des ans.
Un seul Itinéraire a été certifié en 2023 (Les Drailles de la Transhumance). Combien y avait-il eu de candidats ?
Chaque année, plusieurs itinéraires de tous horizons présentent leur candidature pour la certification « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe ». En 2023, par exemple, huit réseaux avaient déposé une candidature pour la certification dont le Réseau Européen des Sites et des Chemins de Saint-Michel, l’Iter Romanum – Patrimoine et Villes, l’Itinéraire Marie ainsi que les Drailles de la Transhumance. Chacun de ces itinéraires se distingue par son unicité et son attrait particulier, méritant ainsi une considération individuelle et profonde de la part des États membres qui attribuent la certification. Toutefois, la certification suit un processus d’évaluation très rigoureux, qui respecte des critères exigeants, afin de maintenir un label marqueur de haute qualité. C’est pour cette raison que seul l’itinéraire des Drailles de transhumance, respectant tous ces critères, a été certifié en 2023. Les itinéraires n’obtenant pas la certification au terme de leur candidature reçoivent quant à eux un retour détaillé concernant l’issue négative de leur demande, et peuvent échanger avec le Secrétariat pour comprendre comment améliorer leurs réseaux et répondre aux critères de certifications s’ils souhaitent retenter de postuler pour la certification.
Qu’apportent la certification et la reconnaissance par le Conseil de l’Europe ?
La certification et la reconnaissance par le Conseil de l’Europe offrent de nombreux avantages aux Itinéraires culturels et aux membres de leur réseau. Tout d’abord, décernée par une organisation internationale de renom, cette certification est un gage d’excellence, d’innovation et de qualité. Comme expliqué plus haut, cette certification ne peut être obtenue qu’à l’issue d’un processus d’évaluation exigeant, reposant sur une méthodologie appliquée depuis plus de 35 ans, suivi d’évaluations régulières, garantissant ainsi la conformité continue aux normes élevées qui ont été établies par le Conseil de l’Europe. Par ailleurs la certification augmente la visibilité des réseaux, favorise la collaboration avec les autres Itinéraires culturels certifiés, et l’accès au financement par le biais de fonds européens qui estiment la qualité du label décerné par le Conseil de l’Europe. Cette reconnaissance internationale facilite également les relations avec les autorités nationales, les parties prenantes européennes, les organisations internationales, les ONG et les experts internationaux lorsque les porteurs de projets tentent d’obtenir de nouveaux membres dans leurs réseaux, ou postulent pour obtenir des financements publics ou privés.
Certains Itinéraires débordent des frontières du continent européen. Pourquoi ?
Les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe traversent des régions où les cultures européennes ont interagi pendant des siècles. Ces liens historiques s’étendent parfois au-delà des frontières géographiques de l’Europe (Amérique du Sud, Asie, Afrique). En incluant des régions qui dépassent les frontières du continent, le programme des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe reconnaît la coopération internationale comme essentielle pour la préservation du patrimoine culturel partagé, et célèbre la diversité culturelle mondiale. L’exemple des Itinéraires européens de l’Empereur Charles V illustre parfaitement cette vision. Sous son règne, de vastes territoires en Europe occidentale, centrale et méridionale ainsi que dans les colonies espagnoles d’Amérique et d’Asie, se sont trouvés unis, partageant dès lors un riche patrimoine commun. Ainsi, le réseau compte des membres en Europe mais aussi en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Mexique, au Pérou et au Panama. Un autre exemple est celui des Routes de l’olivier, qui traversent le bassin méditerranéen, englobant des pays d’Europe méridionale, mais aussi d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient tels que l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Liban, du fait du climat propice à la culture de l’olivier depuis des millénaires dans cette région. Exclure ces pays du réseau reviendrait à segmenter arbitrairement un patrimoine uni par les liens de la nature, dont la valeur réside justement dans son intégralité. De la même façon, Destination Le Corbusier : Promenades Architecturales, le Réseau Art Nouveau Network, les Itinéraires de l’héritage al-Andalus, l’Iter Vitis : les Chemins de la Vigne, l’Itinéraire européen du patrimoine juif, la Route des Phéniciens, la Route d’Énée, les Voies européennes de Mozart et la Route de la Libération de l’Europe tiennent tous compte de l’importance de reconnaitre et de célébrer l’entrelacement de notre histoire avec les autres cultures du monde, en intégrant des membres répartis au-delà des frontières européennes. En effet, il est essentiel d’adopter une approche universelle du patrimoine culturel pour le préserver et le valoriser à sa pleine mesure.
Vous êtes par ailleurs Directeur de l’Institut Européen des Itinéraires Culturels. Quelles sont ses missions ?
L’institut Européen des Itinéraires culturels a été créé en 1998 dans le cadre d’un accord entre le Conseil de l’Europe et le Grand-Duché du Luxembourg. Il assiste l’APE pour les cycles d’évaluations des Itinéraires certifiés et des Itinéraires candidats à la certification. Ses missions sont d’apporter des conseils techniques aux réseaux candidats, de dispenser des formations aux représentants des Itinéraires culturels et des différentes parties prenantes, d’accueillir les ressources documentaires sur les Itinéraires culturels, de mettre en œuvre des projets européens pour promouvoir la visibilité des liens entre le patrimoine culturel, le tourisme, le développement régional et l’environnement et de coordonner le réseau universitaire d’étude sur les Itinéraires culturels. Le succès du programme des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe ne serait pas aussi important sans le soutien sans faille du Grand-Duché de Luxembourg au fil des ans, nous ne pouvons que remercier chaleureusement les autorités luxembourgeoises qui ont permis de maintenir la durabilité du programme avant la création de l’APE en 2010, et qui mettent aujourd’hui à disposition du Conseil de l’Europe des locaux dans la capitale luxembourgeoise afin d’y tenir le siège de l’APE, au sein de l’Institut Européen des Itinéraires culturels.
Si vous deviez un jour proposer votre propre Itinéraire, à quoi serait-il consacré ?
Laissez-moi tout d’abord vous dire qu’en tant que Secrétariat du programme, il n’est pas de notre ressort de décider des Itinéraires qui postulent à la certification – en effet, le programme est constitué de telle sorte que ce sont les projets venus du terrain qui nous contactent, approche ascendante chère aux principes démocratiques et participatifs du Conseil de l’Europe. Mais imaginer un nouvel Itinéraire est un exercice intéressant ! J’accepte donc avec plaisir de m’y soumettre.
Au travers de ses 47 itinéraires certifiés, on peut dire que le programme est déjà très représentatif du patrimoine européen dans son ensemble. En effet les différents itinéraires recouvrent de nombreuses thématiques intéressantes et variées : le patrimoine religieux, avec par exemple les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et l’Itinéraire européen du patrimoine juif, ou encore les Itinéraires de l’héritage al-Andalus – représentant à eux trois les trois religions monothéistes du continent européen ; les arts et l’architecture qui compte notamment les voies européennes de Mozart et le Réseau Art Nouveau Network ou la Route Alvar Aalto. Il y a aussi le thème du paysage et de l’artisanat qui regroupe des Itinéraires culturels tels que Iter Vitis : Les chemins de la vigne et la Route européenne de la céramique, le thème histoire et civilisations dont, entre autres, la Route des Vikings et Destination Napoléon font partie, et enfin, le thème des premiers Européens, regroupant les Chemins de l’art rupestre préhistorique, la Route européenne de la culture mégalithique et la Route du Danube à l’âge du fer. Cette variété de thématique témoigne d’une grande richesse et d’une grande diversité au sein du programme.
Cela étant dit, il est intéressant de regarder les priorités thématiques du Conseil de l’Europe (droits humains, état de droit, égalité des genres, accès à la culture, défense de l’environnement et lutte contre le changement climatique, etc.) ainsi que l’importance de certaines priorités géographiques de l’Organisation (Europe du Sud Est et Europe de l’Est, Caucase du Sud), afin de réaliser que certaines thématiques et zones géographiques pourraient encore gagner à être représentées dans le panel des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe certifiés.
Dans cette idée, on pourrait imaginer un itinéraire qui mettrait en valeur le rôle des femmes dans la construction européenne, qui est malheureusement souvent négligé et trop peu représenté dans l’Histoire de l’Europe. Au travers de sa stratégie pour l’égalité des genres, ou encore d’initiatives telles que la Convention d’Istanbul adoptée en 2014, qui vise à combattre les violences faites envers les femmes, le Conseil de l’Europe accorde une très grande importance à s’engager pour les droits des femmes et l’égalité des genres. Nous sommes d’ailleurs fiers de compter parmi nos Itinéraires certifiés la Route des écrivaines, qui relie des points symboliques et physiques de la vie des écrivaines Européennes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, mettant en lumière leur parcours, leur créativité littéraire, leur diversité linguistique et surtout leur lutte sociale pour l’égalité des genres, et cela au travers de sept pays en Europe. Ainsi, la Route des écrivaines améliore la visibilité des femmes écrivaines d’Europe en soulignant leur rôle vis-à-vis de la littérature du Vieux Continent.
Bien sûr, il est possible d’aller bien plus loin pour reconnaitre et valoriser ces femmes qui ont œuvré et œuvrent pour la construction européenne au fil des siècles. De nombreuses figures féminines sont à l’origine des plus grandes avancées dans divers domaines, et il est grand temps de reconnaitre et valoriser leurs contributions essentielles, au travers d’Itinéraires culturels dédiés par exemple. Je pense notamment à des grandes figures telles qu’Olympe de Gouges, Emmeline Pankhurst, Maria Montessori, Marie Curie ou encore Simone Veil, sans qui l’Europe d’aujourd’hui serait bien différente, et qui auraient donc tout à fait leur place auprès de nos autres figures européennes représentées au sein du programme.
Un « itinéraire des grandes figures féminines européennes » aurait le tort de mettre plusieurs femmes illustres dans un même panier, il faudrait donc plutôt faire plusieurs itinéraires axés sur des figures individuelles, au même titre que les grands hommes célébrés au sein de nos itinéraires (Mozart, Stevenson, d’Artagnan, Alvar Aalto et tant d’autres). En suivant les traces de l’une de ces grandes figures féminines historiques, il serait question de mettre en lumière l’importance de son héritage dans la formation de la culture européenne moderne. Cette initiative (qui serait donc multiple !) viserait à promouvoir l’égalité des genres en mettant en avant le rôle fondamental des femmes dans la construction de la société européenne, de la même façon que nous le faisons avec les grands hommes qui ont marqué l’histoire. Je profite donc de cet article pour encourager les associations qui s’intéresseraient à des figures féminines européennes à nous contacter afin de se renseigner sur la certification, ses critères et ses mérites.
