Pépites !
Musée des Beaux-Arts, Mulhouse
24 mai – 3 novembre 2025
beaux-arts.musees-mulhouse.fr
🇫🇷

PRÉSENTATION
Pépites ! Lumière sur les collections mulhousiennes.
250 objets d’exception
[Extraits du dossier de presse]
Imaginiez-vous que le Musée historique de Mulhouse conserve un reliquaire contenant des poils de la barbe d’Henry IV ? Et que l’on trouve aussi des dessins de David, de Géricault ou de Rosa Bonheur à la Bibliothèque municipale ? Ou encore que le théâtre de la Sinne possède 3 500 costumes et accessoires qui ont servi aux représentations depuis 1868 ? C’est en constatant la richesse encore trop méconnue des collections conservées sur le territoire de Mulhouse que les commissaires de cette exposition ont eu l’idée de faire dialoguer des œuvres issues de douze institutions : la Bibliothèque municipale de Mulhouse, les Archives de Mulhouse, le Musée historique de Mulhouse, le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse, le Théâtre de la Sinne de Mulhouse, la Bibliothèque universitaire de la Société industrielle de Mulhouse (BUSIM, déposée à l’Université de Haute-Alsace), le Musée national de l’Automobile (Mulhouse), la Cité du train (Mulhouse), le Musée de l’Impression sur étoffes (Mulhouse), le Musée du Papier peint (Rixheim, dans l’agglomération de Mulhouse), le Musée Electropolis (Mulhouse) et l’association Dollfus-Mieg-Koechlin dont la collection est déposée aux Musées municipaux de Mulhouse.
Deux cent cinquante objets rares ou inédits, du Moyen Âge aux années 1980, mettent en scène des moments phares de l’histoire de l’art et des talents d’exception. Des figures de l’Histoire de France (Henri IV, Louis XVII, Bonaparte), des inventeurs de génie (Lambert, Engelmann, Braun), de grands noms de l’art européen (Dürer, Boucher, Goya, Pissarro, Henner, Mucha, jusqu’à Klee, Sonia Delaunay, Nemours ou encore Soulages) sont évoqués au travers d’œuvres singulières ou rares. L’exposition réunit également de nombreux témoignages de la vie sociale, religieuse, artisanale et commerciale de la République de Mulhouse, du Moyen Âge jusqu’à sa réunion à la France en 1798, en passant par son alliance avec la Suisse en 1515. Elle retrace des étapes importantes du décor intérieur et de la mode depuis le milieu du XVIIIe siècle, par la présentation de costumes, de tissus et de papiers peints qui constituent pour chaque période historique un écrin spectaculaire (toiles de Jouy, cachemires, arabesques, irisés, panoramiques…). Elle rappelle aussi l’importance de la révolution industrielle (textile, ferroviaire, automobile) permise par des entrepreneurs précurseurs, actifs sur le territoire (Dollfus, Koechlin, Bugatti), et qui commercent avec le monde entier, de la Louisiane au Japon. Des inventions majeures, qui ont révolutionné notre existence depuis 200 ans, sont abordées à travers des instruments scientifiques (machine de Clarke, boussole des sinus…) et des objets du quotidien (de la hallebarde médiévale au téléviseur portable Videosphère…).
UNE SÉLECTION D’ŒUVRES
La Licorne des Joner

Johannes Werner (vers 1560-après 1618), Licorne, vers 1585-1600
Argent forgé, fondu, partiellement doré, H. 22,5 ; L. 21 cm
Mulhouse, Musée historique, inv. 2022.5.1
Acquise par l’État en 1952, transfert de propriété à la Ville de Mulhouse en 2022
© Le Réverbère / Musée historique de Mulhouse
Texte : Jean-François Dontenwill, historien de l’art.
La Licorne est le chef-d’œuvre emblématique du trésor d’orfèvrerie du Musée historique de la Ville de Mulhouse. Ce « pokal », ou coupe couverte à boire en forme de licorne dont la tête est amovible, était conçu comme un objet spectaculaire qui dut faire la fierté de son commanditaire. La coupe à pied, forme venue du calice employé par le culte catholique, servait pour l’usage au quotidien mais fut aussi considérée comme un objet de prestige, et prit des formes riches et variées – une nef, un moulin, un aigle ou des animaux fantastiques –, faisant ainsi d’un objet utile un objet de luxe digne d’un cabinet de curiosités. La licorne est un animal fabuleux, le plus important de l’Occident chrétien du Moyen Âge à la fin de la Renaissance. Il s’agit d’un animal hybride à corps de cheval, doté d’une barbichette de bouc, de sabots fendus et surtout d’une longue corne spiralée et pointue portée au milieu du front le rendant si caractéristique. Des objets présentés comme d’authentiques « cornes de licorne » – en réalité des dents de narval – s’échangeaient et étaient censés purifier les liquides des poisons et guérir les maladies. Ces coupes extraordinaires, quelle que soit la forme qu’elles prennent, appartiennent à une typologie germanique ancienne trouvant ses origines à l’époque romaine. Le mode de fabrication de la Licorne est caractéristique : le corps de l’animal est constitué de deux coques inversées réalisées par la technique de la fonte. La base, elle, est forgée et repoussée dans une feuille d’argent. La corne, le collier, les sabots, la barbichette, la queue et la moulure de la base sont rehaussés d’une couche d’or fin, donnant couleur et richesse à l’objet d’argent étincelant.
L’aisance financière de nombreuses familles dirigeantes, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, fut profitable au développement de l’artisanat, en particulier des arts somptuaires. Les bourgeois et les artisans possédaient des récipients à boire, de la vaisselle de table et des œuvres d’exception comme la Licorne, tout en métal précieux. Deux licornes aux poinçons de Bâle ont d’ailleurs été répertoriées. Michel de Montaigne, dans son récit de voyage en 1580, raconte qu’à Bâle on mangeait certes dans des assiettes de bois et d’étain, mais on buvait dans des gobelets d’argent. Mulhouse, satellite de la cité bâloise, en faisait tout autant. Le collier de la Licorne est gravé des initiales « I. C. V. I. » et d’armoiries, à la façon des colliers de chiens pour indiquer le nom de leur seigneur. Le blasonnement se lit ainsi : « Au 1, d’azur à une demi-ramure de cerf d’argent terminée en trèfle et posée de fasce, au 2, d’or au chevron d’azur » surmonté d’un casque couronné. Ces armes sont celles d’une vieille famille alsacienne, les Joner, anoblie en 1420 par l’empereur du Saint-Empire romain germanique Sigismund, qui régnait notamment sur l’Alsace. Plus d’un siècle et demi plus tard, le 2 mars 1584 à Colmar, l’empereur Rudolph II confirma cette disposition à Matthäus Joner, conseiller impérial, et à ses frères Hans et Walter. Cette famille s’est déplacée en Bavière où, au début du XVIIIe siècle, un descendant également prénommé Matthäus acquit par mariage le grand domaine de Tettenweis près de Passau (Bavière). L’empereur Karl VII l’éleva au titre de chevalier impérial et il prit le nom de Joner auf Tettenweiss. Le cimier, élément héraldique surmontant le blason des Joner, une licorne, est ici remplacé par l’objet lui-même qui devient un élément parlant des armoiries. La coupe est conçue pour mettre en valeur un vin de qualité et optimiser le plaisir de sa dégustation. La commande de cet objet, datée après 1585, était destinée à célébrer la confirmation de l’anoblissement des Joner effectif en 1584. La coupe matérialisait donc clairement leur affirmation sociale.
La tête et la base portent toutes deux le poinçon d’argent de la ville de Mulhouse : la roue crénelée d’un moulin à eau, élément principal constituant le blasonnement de la ville. Un autre poinçon est insculpé sur les deux parties : les lettres I et W dans un ovale pour Johannes Werner, orfèvre originaire de la principauté de Montbéliard. Werner épousa à Mulhouse le 19 décembre 1580 Verena, la fille de l’orfèvre mulhousien Augustin Gschmuss, puis fut reçu le 3 janvier 1585 à la tribu (corporation) des Tailleurs, alors qu’habituellement, les orfèvres étaient reçus à la tribu des Maréchaux. La réception à la maîtrise lui permit d’exercer son métier et de commercer dans le cadre de la corporation. Nous pouvons raisonnablement imaginer que Werner produisit la Licorne dans la décennie qui suivit. Il est cité une dernière fois en 1618 comme pensionnaire de l’hospice lorsqu’il rédige son testament.
En 1953, grâce à la générosité de l’État, cet objet remarquable rejoignit au Musée historique quinze autres coupes d’argent poinçonnées de Mulhouse des XVIIe et XVIIIe siècles. Cet ensemble exceptionnel évoque le trésor d’orfèvrerie patiemment constitué dans cette ville pendant plus de trois siècles et dispersé en 1798 au moment de la Réunion de la république de Mulhouse à la France.
La tabatière-reliquaire d’Henri IV

Tabatière reliquaire d’Henri IV, après 1793 – début XIXe siècle
Écaille brune, cuivre doré, verre, aquarelle et gouache ?, D. 8,4 cm
Mulhouse, Musée historique, inv. 1832, don Diemer, 1908
© Le Réverbère / Musée historique de Mulhouse
Texte : Marion Vincent, responsable des collections du Musée historique de Muhouse.
La miniature incrustée dans le couvercle, cerclée de laiton et couverte d’un verre légèrement bombé, de cette tabatière ronde en écaille de tortue brune représente un monument funéraire, formé d’une cuve de sarcophage blanche sur laquelle est posée une urne bleue recouverte d’un linceul noir. On y voit également les insignes royaux : le sceptre et la couronne. Sur le corps de la structure, une couronne de poils naturels collés encadre l’inscription : « Barbe d’Henri IV ». Une autre sur le pied précise qu’elle a été « recueillie dans sa tombe / Le 12 octobre 1793 ». Selon notre inventaire, ces poils proviennent plus précisément de la moustache du roi et ont été coupés lors de l’exhumation de son corps en 1793, date à laquelle, par décision de la Convention nationale, les tombes de la nécropole royale de la basilique Saint-Denis sont saccagées afin de détruire tous les signes féodaux et les corps exposés à la population. Des témoignages de l’époque nous indiquent que les badauds vont prélever des « souvenirs » des dépouilles royales : dents, cheveux, poils, etc., et donnent des descriptions précises de l’état des cadavres. Un certain Charles Brulay, receveur des domaines de Saint-Denis, se serait même ainsi emparé de la mâchoire de Dagobert, de cheveux de Philippe Auguste, d’un morceau de crâne de saint Louis, de dents d’Henri III et même d’une jambe de Catherine de Médicis ! La date du 12 octobre correspond effectivement au jour connu de la profanation de la sépulture d’Henri IV (1553-1610), sa tête est même coupée et emmenée (elle a été retrouvée depuis, analysée par une équipe de scientifiques et authentifiée en 2012), avant que son corps, par ailleurs en très bon état, ne soit jeté avec celui des autres souverains Bourbons, quelques jours plus tard, dans une fosse commune. Les ossements royaux sont retrouvés par Louis XVIII et rassemblés dans une crypte de Saint-Denis en 1817. D’autres reliques du Vert Galant sont connues. Une autre partie de sa moustache est conservée dans le reliquaire de Dominique-Vivant Denon (musée Bertrand de Châteauroux), avec d’autres restes de personnages illustres : fragments d’os de Molière et La Fontaine, cheveux d’Agnès Sorel, souvenirs de Napoléon, etc. Des poils de barbe du roi, provenant également de la violation des tombeaux royaux, ont été vendus aux enchères chez Ader en 2019, présentés sous verre dans un cadre circulaire noir, dont la forme est très proche du couvercle de cette tabatière.
Petite boîte pouvant prendre des formes variées, avec une infinité de décors, qui suivent la mode et l’esthétique du temps, son utilité est de contenir – comme son nom l’indique – du tabac à priser (introduit à la cour de France au XVIe siècle par Catherine de Médicis). La tabatière est un accessoire très populaire depuis la fin du règne de Louis XIV, indispensable au quotidien des femmes et des hommes raffinés du siècle des Lumières. Marqueur social, comme les montres, ces ustensiles peuvent être extrêmement luxueux (en or, rehaussés de pierres précieuses, émaux, argent, ivoire, nacre ou encore laque) et démontrent l’art des orfèvres parisiens. On mesurait ainsi la puissance d’un seigneur au nombre et à la qualité de ses boîtes. Le tabac finement râpé était introduit dans le nez et consommé sans combustion. Cet usage se démocratise pendant la Révolution et des tabatières plus modestes voient le jour, dans des matériaux moins onéreux : alliages cuivreux, cuir, écorce, papier mâché, etc.
La miniature, de nature intime, est souvent incrustée dans des bijoux, bonbonnières et autres boîtes, afin d’être gardée proche de soi. Apparu au XVIe siècle, aisé à conserver et à transporter, ce petit format est essentiellement utilisé pour des portraits peints à la gouache ou à l’aquarelle sur bois, métal, vélin, papier ou encore ivoire. Au XIXe siècle, on associe volontiers à ce type d’image, support de l’expression des sentiments, des cheveux formant des motifs décoratifs, pour leur dimension impérissable et individuelle. Cette tabatière se situe ainsi entre le courant du bijou sentimental et le culte des reliques royales, comme un souvenir déférent et nostalgique de la monarchie des Bourbons.
Cette tabatière revêtait peut-être également un sens particulier pour un Mulhousien. En effet, la ville possède un attachement particulier à ce souverain qui trouve son origine dans un épisode de son histoire : alliée en 1515 aux cantons suisses, Mulhouse subit régulièrement des pressions de la part des Habsbourg, qui tentent de faire revenir la cité dans le giron impérial. En 1604, le roi Henri IV intervient pour soutenir les Mulhousiens et faire cesser cette revendication pendant un temps. En 1623, un vitrail commémorant cet événement est ainsi installé dans la salle du Conseil de l’hôtel de ville (toujours visible aujourd’hui au Musée historique).
Un dessin de Géricault

Théodore Géricault (1791-1824), Étude pour « Horses going to a fair »
avec un autoportrait de l’artiste dessinant, vers 1821
Crayon, plume et encre de Chine sur papier, H. 230 ; L. 315 mm
Mulhouse, Bibliothèque municipale, Cabinet des estampes, cote : SIM dessin plano E6113
Ancienne collection du marquis de Chennevières
© Bibliothèque municipale de la ville de Mulhouse
Texte : Michaël Guggenbühl, conservateur en chef des bibliothèques, responsable des collections patrimoniales de la Bibliothèque municipale de Mulhouse.
Parmi les trésors des collections patrimoniales de la bibliothèque municipale de Mulhouse figure la collection de dessins de l’ancien musée des Beaux-Arts de Mulhouse. Au même titre que les gravures anciennes et les lithographies en 1968, plus de deux cents dessins – parmi lesquels des œuvres signées Rosa Bonheur, Jacques-Louis David, Martin Drölling, Jean-Jacques Henner, ou encore Alfons Mucha – ont été confiés en 1974 par la Société industrielle de Mulhouse à la bibliothèque municipale. Elle avait en effet créé au début des années 1950 un cabinet des estampes offrant d’intéressantes conditions de conservation et de mise en valeur. Au sein de cette collection, un dessin attribué à Théodore Géricault interpelle. On en trouve mention dans le catalogue du musée des Beaux-Arts de Mulhouse imprimé par la Société industrielle en 1922, section « Dessins anciens », sous le numéro 1230 et le sobre intitulé « Esquisses (plume et crayon) ». Si la technique – composite – est indiquée, le sujet n’est pas même suggéré. Qu’y voit-on représenté ?
La partie gauche présente l’esquisse au crayon, très sûre, d’un robuste cheval figuré de trois quarts dos, monté par un cavalier dont la silhouette est à peine esquissée. On sait que Géricault, engagé en 1814 dans la compagnie des mousquetaires du roi et vouant une véritable passion pour le cheval, n’a cessé tout au long de sa carrière d’observer les chevaux, réalisant des dizaines de tableaux et des centaines de dessins (conservés notamment à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris), explorant l’anatomie, le mouvement, l’expressivité et les émotions de l’animal, du champ de bataille à l’écurie en passant par le champ de courses. La partie droite du dessin présente quant à elle, à l’encre brune cette fois et presque en vis-à-vis du premier motif, mordant légèrement sur ce dernier, un homme adossé à une chaise dessinant – d’un geste vraisemblablement rapide – sur un carton, une feuille ou un carnet. Il est très tentant de considérer cette esquisse non seulement comme un autoportrait de Géricault, mais encore comme une mise en abyme du travail d’observation et de « notation » graphique que suppose sa pratique artistique. Et nous aurions, en prime, avec la partie gauche crayonnée, un exemple de ce que l’artiste a pu croquer sur le papier dans cette attitude. À moins qu’il ne s’agisse de la coexistence fortuite de deux croquis sans rapport direct sur un même feuillet, du reste également dessiné au verso, avec d’autres motifs d’un tout autre registre esquissés au crayon…
Ce qui est en revanche à peu près certain, c’est que l’esquisse de cheval est directement reprise dans une composition de Géricault éditée sous forme de lithographie en 1821 sous le titre Horses going to a fair, littéralement « Chevaux sur le chemin d’une foire », imprimée à Londres par Charles Hullmandel, soit le principal concurrent en Angleterre de l’imprimeur-lithographe mulhousien Godefroy Engelmann. Les cabinets des estampes de Strasbourg et de Mulhouse conservent d’ailleurs une partie des planches imprimées en lithographie par Engelmann pour les suites Études de chevaux par Géricault (Paris, Gihaut, 1822) et Étude de chevaux d’après nature (Paris, G. Engelmann, vers 1822), signes au passage de l’intérêt éditorial de ces compositions équestres dont Géricault s’était fait une spécialité.
Le dessin « d’après nature » peut en effet révéler une dimension sociale qui s’illustre dans notre étude : ni cheval lancé dans la bataille ni cheval de course monté par un jockey, Géricault représente un cheval de trait conduit avec d’autres sur une foire, pour y être chargé ou vendu. Motif romantique par excellence, le cheval est aussi une force de travail et un revenu en puissance. En cela il peut figurer ici les mutations sociales et économiques liées à la révolution industrielle en marche, en l’espèce « le passage du cheval militaire au cheval prolétaire », selon la formule de Bruno Chenique et Gaëlle Rio. A contrario, la construction du dessin adoptée par Géricault pourrait suggérer, précisément en cette période, la revendication et peut-être la primauté de l’approche artistique du sujet dans sa singularité, irréductible à toute approche utilitaire et mercantile.
Enfin, que ce dessin porte dans le coin inférieur gauche une estampille au chiffre du marquis de Chennevières, dont la collection de dessins est restée légendaire, renforce encore l’attrait de cet autoportrait de l’artiste dessinant qui, exposé dans l’ancien musée des Beaux-Arts de Mulhouse, suscita sans doute l’intérêt et, peut-être, quelques vocations.
INFORMATIONS PRATIQUES
Quoi ?
Pépites ! Lumière sur les collections mulhousiennes. 250 objets d’exception
Cette exposition est organisée par la Ville de Mulhouse, dans le cadre de « Mulhouse – 800 ans d’histoires » (septembre 2024-septembre 2025).
Commissariat : Isabelle Dubois-Brinkmann, conservatrice en chef du patrimoine, directrice des Musées municipaux de Mulhouse, Michaël Guggenbühl, conservateur en chef des bibliothèques, responsable des collections patrimoniales de la Bibliothèque municipale de Mulhouse, Éliane Michelon, directrice des Archives de Mulhouse, assistés de Cecilia Lodato, chargée d’exposition, de collection et de communication, et de Marion Vincent, responsable des collections du Musée historique de Muhouse.
Où ?
Musée des Beaux-Arts
4, place Guillaume Tell
68100 Mulhouse
beaux-arts.musees-mulhouse.fr
Quand ?
Du 24 mai au 12 octobre 2025. Prolongation jusqu’au 3 novembre.
Tous les jours, sauf les mardis et les jours fériés, de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00.
Combien ?
Entrée gratuite.
Comment ?
En marge de l’exposition, l’équipe du musée propose une série de visites guidées et d’ateliers pour les adultes et le jeune public. Par ailleurs, un catalogue est disponible aux éditions Faton (96 p., 91 ill., 15 euros).
