NAPOLÉON // UK // PN // RCT6

Les textes ont été rédigés par Thomas Ménard. N’hésitez pas à lui signaler toute erreur en écrivant à t.menard (a) ladpe.fr. Le Royal Collection Trust ne saurait être tenu pour responsable du contenu de ce parcours.

Note : 5 sur 5.

La reine Victoria devant la tombe de Napoléon Ier (1855)
Tableau d’Edward Matthew Ward, 1860

Note : 5 sur 5.

Le musée Napoléon de Marlborough House
Photographie de Grove & Boulton, 1912

Note : 5 sur 5.

Théière de l’Empereur
Fournie par Martin Guillaume Biennais, 1809-1815

Note : 5 sur 5.

Napoléon le Tout-Petit
Miniature anglaise, 1924
Exposée dans la maison de poupée de la reine Mary, au château de Windsor

Note : 5 sur 5.

La Reine Mère devant le vase de Waterloo
Photographie de Cecil Beaton, 1939

Terminons ce Parcours Napoléon dans les collections royales par une image très glamour. Il s’agit d’une photographie de la reine Élisabeth, épouse de Georges VI, devant le Vase de Waterloo que nous avons évoqué plus haut.
Elizabeth Bowes-Lyon, fille du comte écossais de Strathmore et Kinghorne, est née le 4 août 1900. En 1923, elle épouse le duc d’York, deuxième fils du roi Georges V et de la reine Mary. À la faveur de l’abdication de son frère aîné, le roi Édouard VIII, le duc d’York monte sur le trône en 1936, sous le nom de Georges VI. La photographie est prise trois ans plus tard, peu avant le déclenchement de la Seconde guerre mondiale. Elle est signée Cecil Beaton, l’un des plus grands photographes de mode du XXe siècle. Il a réalisé des portraits des plus grandes personnalités du monde, de De Gaulle à Churchill en passant par Picasso et Dali, Marilyn Monroe et Elizabeth Taylor, Balenciaga et Givenchy, Mike Jagger et Jane Birkin, Caroline de Monaco et Inès de la Fressange. Proche de la famille royale, et notamment de la Reine Mère, c’est lui qui fut choisi pour réaliser le portrait official de la reine Élisabeth II, le jour de son couronnement, le 2 juin 1953. Il fut également créateur de costumes pour le théâtre et le cinéma (Gigi, de Vincente Minnelli, 1958 ; My Fair Lady, de George Cukor, 1964).
Ce portrait a quelque chose d’historique. À la veille de cette guerre où les Français et les Britanniques combattirent côte à côte contre les Allemands (nouveau renversement des alliances !), il symbolise cette Entente cordiale si chère à la famille royale, et notamment à cette reine francophone et francophile, disparue plus que centenaire, le 30 mars 2002.